Créer un réseau de mandataire, c’est un tour de force. Nous avons rencontré Stéphane Escobossa, DG du réseau de mandataires en immobilier Dr House Immo. Il nous parle de cette aventure.
Créer un réseau de mandataire, pourquoi et comment ?
Stéphane Escobossa : « Au début, nous avions des agences, un petit réseau d’agences en Ile-de-France. Le nom de notre marque déposée plaisait beaucoup aux clients. Nous avions beaucoup de contacts qui nous appelaient non pas pour de l’immobilier, mais pour parler du choix de la marque ! Véridique ! C’était une période idéale pour la création d’un réseau de mandataires. Nous pouvions développer une agence nationale en quelque sorte. Avec les moyens actuels, inutile de se limiter à un secteur ou un quartier.
J’ai la chance d’avoir pour ami d’enfance Nicolas Blanchin. Il travaille depuis toujours dans l’immobilier également. Et si nous avions déjà envisagé de travailler ensemble, aucune occasion ne s’était véritablement présentée. Jusqu’à ce que l’on parle de la création du réseau et de réunir nos savoir-faire et notre énergie pour créer et développer ce réseau. C’était en 2013, l’aventure était lancée. »
Quels ont été les tournants de cette aventure?
Stéphane Escobossa : « Ce que je vais dire peut sembler bateau, mais c’est vrai. Les tournants dans le développement du réseau Dr House Immo auront été des hommes et des femmes. Tous ces gens qui ont fait partie ou font toujours partie du réseau. Je ne vais pas donner de nom, mais nous avons rencontré des gens extraordinaires. Des personnes avec des parcours inspirants, atypiques, et de vraies personnalités. L’erreur souvent commise est de ne considérer l’immobilier que comme un métier technique. C’est également un métier Humain, surtout un métier Humain !
On a grandit ensemble, en adoptant un type de management vertical plutôt qu’horizontal. De fait, dans les réseaux de mandataires, il y a peu de verticalité. Les conseillers sont indépendants et il n’y a pas de subordination. Aussi plutôt que de vouloir imposer, et penser à tort que l’on possède le savoir, il vaut mieux échanger et avancer ensemble. Nous axons notre recrutement sur des profils expérimentés. C’est cette expérience qui nous aide à nous bonifier chaque jour. En retour nous reversons 85% à nos conseillers sur toutes leurs affaires. Une meilleure rémunération et un réseau à l’écoute, c’est sans doute ce qui fait que nous avons un taux de turn-over très faible. »
Comment se porte le réseau aujourd’hui?
Stéphane Escobossa : « 6 ans après son lancement, mieux que jamais. On a tout entendu de la part des concurrents. Que le nom ne fait pas sérieux, que nous sommes en procès avec la série… Tout cela est faux. Cela reflète le fait que nous faisons peur aux vendeurs de packs. Notre politique n’est pas agressive, nous nous contentons de nous améliorer sans trop regarder dans l’assiette du voisin. La vérité c’est que nous avons une vraie expérience de l’immobilier et c’est le coeur de notre activité. Nous ne sommes pas dans le recrutement à outrance. Je pense que nous sommes un des seuls réseaux à refuser des candidatures. Et pour ce qui concerne la série, nous avons déposé la marque à l’INPI dans la classe Immobilier. Il n’y a donc aucun souci entre Hugh Laurie et nous…
A ce jour, nous sommes le 11ème réseau national en terme de nombre de conseillers. Cela ne veut pas dire grand chose, mais le site meilleurreseaux.com classe comme ça par défaut. Ce que l’on note c’est que nous sommes les derniers indépendants. Notre réseau n’est pas motivé par des cadres ou des actionnaires dans des bureaux qui n’ont jamais fait d’immobilier. Nous sommes à taille humaine, ce qui signifie qu’en cas de souci, nous sommes là pour répondre en direct à nos conseillers. C’est une force. Leurs commentaires et leurs retours nous font progresser. Et notre réactivité en retour les aide à performer. L’objectif est de maintenir le lien. C’est à ce prix que nous continuerons à évoluer dans la bonne direction. »