Face à des choix de plus en plus complexes, les acheteurs immobiliers arbitrent entre confort moderne et charme de l’ancien. Mais en 2025, les critères ont évolué. Entre performance énergétique, fiscalité et projection personnelle, on fait le point sur les attentes réelles du terrain.
Le neuf : une promesse de tranquillité? qui se paie
Le neuf continue d’attirer ceux qui veulent un logement « clés en main », sans travaux, avec de bonnes performances énergétiques. En 2025, l’argument environnemental est devenu un vrai critère d’achat : RT 2020, matériaux écologiques, pompe à chaleur et domotique séduisent.
Autres atouts du neuf :
– Frais de notaire réduits (environ 2 à 3 % contre 7 à 8 % dans l’ancien)
– Garantie décennale et normes de construction strictes
– Possibilité de personnaliser son logement avant la livraison
Mais tout cela a un prix. Dans de nombreuses villes, le neuf affiche des tarifs 15 à 30 % supérieurs à l’ancien à surface équivalente. Et les délais de livraison sont parfois longs, dans un contexte où les permis de construire se raréfient.
L’ancien : le charme et la localisation avant tout
Malgré ses défauts (travaux, normes énergétiques parfois dépassées), l’ancien reste le premier choix pour une majorité d’acheteurs. Pourquoi ? Parce qu’il est souvent mieux situé, qu’il propose des volumes atypiques, et qu’il permet une projection immédiate.
Dans un contexte où l’offre de biens reste tendue, les acheteurs veulent :
– De la disponibilité rapide
– Des prix plus accessibles
– Des quartiers vivants, bien desservis, avec une vraie âme
Certains sont même prêts à rénover, surtout si le bien a du potentiel. L’accompagnement dans la rénovation devient donc un vrai levier pour les agents : devis, aides financières, mise en relation avec des artisans…
Ce que les acheteurs veulent vraiment : un projet qui a du sens
Au fond, le vrai clivage n’est plus neuf ou ancien. Il est entre « prêt à vivre » et « projet personnel à construire ». Les acheteurs veulent du sens, de la cohérence, un lieu de vie qui reflète leurs valeurs. Ils attendent de leur agent :
– Des conseils objectifs (ne pas pousser le neuf si le budget est serré, par exemple)
– Une expertise sur les aides à la rénovation énergétique
– Une capacité à détecter les pépites, qu’elles soient neuves ou anciennes
Conclusion : l’avenir appartient à l’agent qui comprend les vraies attentes.
En 2025, le rôle de l’agent immobilier n’est plus simplement de « montrer des biens ». C’est d’accompagner un choix de vie, en comprenant que chaque projet est unique. Que ce soit pour un appartement neuf en VEFA ou un 1930 à rénover, c’est la qualité du conseil qui fait la différence.