BIEN CHOISIR SON RÉSEAU IMMOBILIER

On ne peut pas faire que des articles comiques…Hélas. Alors voilà, vous aimeriez être indépendant mais bénéficier d’un accompagnement, d’outils et d’une communication adaptée? Nombreux sont les réseaux immobiliers qui recrutent des négociateurs en immobilier. Voici ce qu’il faut observer avant de vous engager:

Le rapport humain: C’est la clef. L’immobilier est un métier profondément humain; Seul, même avec un caractère en acier trempé, vous finirez par vous user. Pour trouver les bon réseau, c’est simple, il faut trouver les bonnes personnes.

La publicité : Le PAP et LeBonCoin permettent aux particuliers de communiquer sur des biens et de les vendre eux-même. La présence sur les sites professionnels, du type SeLoger ou AVendre à Louer, pour ne citer que ces deux là, permet de mettre en avant un portefeuille. Sur quels sites le réseau vous propose-t-il de communiquer et à quel prix? Mais la communication permet également de rassurer un vendeur. Vous allez vendre son bien en le présentant sur des sites à audience à la fois forte et ciblée. Votre démarche est sérieuse et structurée. La loi ALUR impose de définir en amont les supports de communication employés. C’est un investissement et un engagement qui prouvent le sérieux d’un professionnel. Par ailleurs, si un réseau communique sur LeBonCoin, demandez à vérifier qu’il propose bien des remontées pour les annonces, hebdomadaires ou au moins mensuelles.

La Papeterie: Ca a l’air de rien, mais c’est important! Le traitement des documents que vous allez utiliser pour vous faire connaître. Est ce que les supports sont de bonne qualité, bien réalisés, bien pensés? Est ce que le réseau propose des supports diversifiés à votre disposition en commande? Vos cartes de visites sont elles représentatives de l’application et du professionnalisme que vous mettez en oeuvre sur le terrain? Laisser une carte de visite, moche, atone ou sur un papier trop bon marché est la garantie que votre interlocuteur ne la ressortira pas en cas de besoin. La papeterie, c’est l’ancienne école, mais on ne doit pas surtout  négliger cet outil.

Les formations disponibles:  Les professions liées à l’immobilier évoluent régulièrement et sont sujet à une réglementation spécifique. Un bon professionnel expérimenté n’aura pas besoin des mêmes formations qu’un néophyte. Méfiez vous des réseaux qui vous proposent une formation de démarrage où vous allez être tous regroupés pour apprendre en coeur comment remplir un mandat. Généralement elles sont prodiguées par des réseaux qui recrutent en nombre des mandataires pour les lâcher sur le terrain et percevoir les packages mensuels. Une formation est destinée à amener un candidat vers la réussite, elle doit être personnalisée et adaptée à la personne mais aussi à son secteur. La formation professionnelle continue sera bientôt obligatoire, en application de la loi ALUR poussée par Cécile Duflot en 2014. Il est possible de la faire financer par les organismes collecteurs.

Le soutien technique et juridique : En cas de pépin, il faut pouvoir à minima appeler quelqu’un, adresser un mail et espérer une réponse. Il n’y a pas de procès dans le monde immobilier des mandataires ou très peu. A ce titre, encadrées par le Notaire, qui valide et finalise la démarche de vente, les implications juridiques ne sont que peu visitées. Un mandataire recevra sans doute des lettres de résiliation de mandat ou des emails peu avenants, mais à moins d’avoir eu un comportement réprimendable, il ne peut être associé à aucun litige. Néanmoins, un bon service juridique vous permettra premièrement de vous rassurer, deuxièmement de valider l’adage selon lequel la meilleure défense c’est l’attaque.

Les secteurs géographiques:  En immobilier il faut maîtriser parfaitement son secteur géographique: on ne fait pas de l’immobilier à Lyon comme à Antibes ou Strasbourg. Le type de biens, l’histoire, la population, les commerces, l’activité économique… Ces informations permettent de se positionner en expert d’un cadre de vie et de renseigner un potentiel acquéreur désireux de s’implanter dans un nouvel environnement. Exercer dans une région où l’on vit permet également de faire fonctionner son réseau, mais aussi de gagner du temps en pratiquant une approche commerciale de proximité souvent très appréciée.

La marque: Comment la marque est-elle perçue, comment elle est travaillée pour se différencier des concurrents? Vous remarquerez que les gens s’en moquent de votre entreprise. Ce qui compte pour eux c’est le résultat. On ne va pas voir un mandataire comme on achète une voiture ou une paire de baskets. Ce qui compte c’est le rapport humain (encore) avec la personne. Votre marque sera en soutien. Elle doit avoir une bonne perception, être facilement mémorisable et vous permettre de vous distinguer. Qu’elle fasse en télé des publicité de recrutement ne vous concerne pas. Le message ne sera sans doute pas vu ou reçu par un cadre ou un fonctionnaire qui n’envisage pas l’immobilier comme vous : de l’intérieur.

La rémunération : Les agents immobiliers expérimentés ne s’y laissent pas tromper. Ce qui compte avant tout en indépendant c’est combien vous percevez sur vos ventes. Alors qu’un négociateur en agence touchera une petite quarantaine ou cinquantaine de points sur son CA, certains réseaux aujourd’hui peuvent vous permettre de gagner sereinement 85% de votre commission. Sur 10000€ de commission, on passe de 5000€ perçus dans le cas le plus favorable à 8500€… Pas de quoi cogiter longtemps! Dernier conseil fuyez les réseaux qui commissionnent avec des paliers. Le compte des 100000€ de chiffre d’affaires pour toucher 100% de vos commissions est remis à zéro chaque année. Le message est clair, on vous prend pour des pigeons. Fuyez la complexité, cherchez la transparence. On en revient à la base: Le rapport humain.