Le marché immobilier a été moins difficile sur les quatre premiers mois 2015 qu’à la fin de l’année 2014 dans la région Sud-Ouest selon les professionnels sondés par l’institut CSA pour le Crédit Foncier.
Selon ce baromètre qui mesure trois fois par an le moral des opérateurs de l’immobilier (1) moins de quatre sur dix (38 % contre 57 % fin 2014) considèrent que le marché s’est détérioré de janvier à avril, 32 % estiment que le marché est resté stable (32 % fin 2014) et 30 % qu’il s’est amélioré (10 % fin 2014).
Dans ce contexte moins dégradé, 69 % déclarent avoir globalement atteint leur objectif commercial (26 % presque atteint, 33 % atteint et 10 % dépassé) contre 57 % fin 2014, soit une hausse de 12 points.
Baisse des prix dans l’ancien
Les professionnels de la région anticipent toujours une baisse des prix dans l’ancien et une stabilité dans le neuf pour les douze prochains mois
– Immobilier ancien : 51% estiment que les prix devraient poursuivre leur baisse dans des proportions significatives (54 % d’entre eux pensent que la baisse sera de l’ordre de 2 à 5 %, 31 % qu’elle excèdera 5 %). Ils estiment que les transactions devraient rester à des niveaux identiques (pour 60 %), ou augmenter 18 %).
– Immobilier neuf : une majorité des sondés (64 %) considère que les prix vont rester stables, voire baisser (22 %) ; le nombre de transactions devrait également rester étale (45 %) ou augmenter (28 %)
65% se déclarent optimistes
Dans ce contexte, plus de six professionnels sur dix (65%) se déclarent optimistes pour l’avenir du marché du logement dans le Sud-ouest, soit un score plus élevé qu’à l’échelle nationale (59 %).Ce résultat est très différent de celui enregistré à la fin de l’année 2014, où 59% étaient pessimistes.
Toutefois, l’amélioration est due aux » plutôt optimistes » dont la part passe de 35 % à 63 % alors que celle des » très optimistes » n’est seulement que de 2 %.
Le sentiment d’optimisme est essentiellement nourri par la baisse historique des taux d’intérêt, facteur cité par 89 % des professionnels. En revanche, le contexte économique de la France et l’évolution du pouvoir d’achat des ménages sont les principales raisons de pessimisme pour ceux qui expriment ce sentiment.
(1) Les professionnels interrogés se répartissent en cinq grandes régions : Nord-Est, Nord-Ouest, Sud-Est, Sud-Ouest et Île-de-France. L’ enquête a été réalisée du 23 mars au 2 avril 2015, par téléphone, auprès d’un échantillon représentatif de 400 professionnels de l’immobilier (agents immobiliers, commercialisateurs, lotisseurs, promoteurs, constructeurs de maisons individuelles, gestionnaires de patrimoine).