Post-COVID, l’immobilier reprend des couleurs

Post-COVID

Post-COVID, chaque secteur doit panser ses plaies, l’immobilier n’échappe pas à la règle. Après une année 2019 record, on ne savait pas trop comment appréhender l’année 2020. La dynamique des ventes a été brisée dès les premiers mois de l’année par une paralysie des acteurs du marché. Mais cela semble reprendre solidement.

Post-COVID

La situation exceptionnelle que nous venons de traverser laisse des traces. Si on n’est pas encore en mesure de dire que l’épidémie est derrière nous, on peut d’ores et déjà analyser l’activité post-déconfinement. Nous avons interrogé l’un des fondateurs du réseau de mandataires Dr House Immo, Stéphane Escobossa.

A la tête d’un réseau qui compte plus de 700 conseillers partout en France, il est en mesure de nous donner une photographie nationale et non locale du marché immobilier. Et ce qu’il avance est plutôt rassurant.

« Le marché a très rapidement retrouvé une dynamique vertueuse. Il y avait pas mal de compromis en attente. De plus, suite au déconfinement, les acheteurs se sont décidé rapidement et les banques ont suivi. Le mois de juin a été un mois très intense pour nous sur le terrain. »

Un marché dans l’expectative

Mais il ne faut pas pour autant oublier de regarder à long terme nous rappelle le directeur du réseau. « Certaines régions sont plus ou moins attractives. La proximité d’une grande ville, la possibilité d’une amélioration de la qualité de Vie… Ce sont des facteurs clés. Quand certains ont passé plusieurs mois dans un petit appartement, confinés, enfermés, ils ont tout de suite envisagé un achat de bon sens. Aussi, tout le territoire n’est pas logé à la même enseigne en terme d’offres et de demandes. Dans certains coins, une fois la frénésie d’achat passée, ce sera plus difficile que dans d’autres. »

Dans certains secteurs, les petits villages, les endroits à fort potentiel de séduction, l’offre n’est pas en mesure de satisfaire la demande. Cela justifie un maintien des prix immobiliers dans une moyenne haussière, mais cela ne saurait durer. « On sait qu’il y aura des conséquences plus ou moins graves pour certains. Des licenciements, des divorces, des projets abandonnés. Mais quelle que soit la situation, le conseiller immobilier est aussi là pour écouter et tenter d’apporter des solutions. Notre rôle se déploie au delà de la simple transaction.« 

Une année de transition

Pour les professionnels de l’immobilier, l’activité semble reprendre. Seuls les biens de luxe, handicapés par l’absence d’investisseurs étrangers trainent un peu la patte. Pour eux, une baisse de prix se justifiera, même si il n’y a pas urgence. Autour de l’immobilier et du monde de la transaction, une action spontanée s’est mise en place et aura permis de faire avancer le secteur dans une nouvelle ère. En effet, les solutions digitalisées ont profité de la situation pour montrer leurs meilleurs aspects.

« Depuis le confinement, nous avons multiplié notre offre dématérialisée. Mandats, compromis mais également visites virtuelles. Au sein du réseau, nous sommes conscients de l’importance primordiale de la Santé des conseillers et de leurs interlocuteurs. Nous avons une responsabilité que nous devons assumer en prenant soin de nos clients. »

Comme Stéphane Escobossa, il semble que les professionnels de l’immobilier aient pris la mesure de l’enjeu. L’immobilier Post-COVID devrait nous réserver quelques bonnes surprises.