Une Erreur classique en immobilier, une de celles que l’on rencontre le plus fréquemment, est pourtant évitable. Elle consiste en la réalisation de travaux complexes pour un bien que l’on ne souhaite pas habiter.
La folie des grandeurs
Quand on achète une maison ou un appartement, on imagine que l’on va réaliser des miracles. Ouvrir une cloison, laisser entrer la lumière, faire revivre les espaces… Parfois la réalité est un peu décevante. Les possibilités sont réduites, les options plus minces qu’on ne l’attendait. C’est aussi important d’avoir les avis de professionnels. Spécialiste immobilier ou bien du bâtiment, les professionnels sont là pour partager avec vous leur expérience. Il peut être bon de s’appuyer sur eux.
Erreur classique en immobilier
C’est fréquent de voir des personnes acheter un appartement, tout refaire et se tromper. Oui, se tromper, parce que l’on revend rarement ses travaux. En effet, il est courant dans nos métiers de voir des gens transformer un bien avec plus ou moins de goût en imaginant que leur goût est universel. Et ce sont des biens qui à la revente vont devoir être surestimés pour éponger la dépense du poste travaux. Mais un acquéreur n’a pas à assumer le coût de travaux réalisés par le vendeur. Hors exceptions : une piscine, une pièce (intelligente) en plus… Le prix d’un bien immobilier ne pourra pas inclure les choix du propriétaire.
Le bon sens avant tout
Réaliser des travaux est une bonne chose pour habiter. On doit se sentir à l’aise chez soi. En cas d’opération d’achat/revente c’est évident. Mais même dans une logique long terme, il ne faut pas perdre de vue que la revente est souvent à quelques années, une solution inévitable. Ce carrelage rose et jaune que vous avez tant aimé, ne sera pas forcément du goût de vos futurs acquéreurs.
Une histoire récente me l’a encore prouvé. Un client achète un appartement en ruines, et il réalise des travaux dignes d’un article dans Elle Deco. L’appartement est superbe, mais le propriétaire souhaite le louer cher. Finalement il ne trouve pas de locataire satisfaisant pour lui, et il tente de le vendre désormais. Les 220 000 € de travaux vont devoir se greffer à la valeur du bien. Autant dire que la mise en vente se fait à un prix hors marché. Rendez-vous dans quelques baisses de prix, dans quelques mois, pour qu’enfin ce client puisse se débarrasser, surement à perte, de ce projet qui aujourd’hui, l’encombre plus qu’autre chose. Je lui avais pourtant parlé bien en amont de cette erreur classique. Une autre erreur classique : ne pas écouter les conseils d’un professionnel… Mais ce sera pour un autre article !