L’immobilier en questions (Partie 2)

Il y a tout un tas de questions que l’on est en droit de se poser quand on travaille dans l’immobilier. Le doute est permis. Les sujets ne sont pas aussi complexes que ceux traités par la NASA, loin de là, mais cela ne s’interdit pas de se poser (les bonnes) questions…

Pourquoi un bien ne se vend pas ?

On peut trouver mille réponses à cette question; Cependant la première question à se poser est la suivante:

Le prix du bien est-il en rapport avec son marché? A appartement égal, un acheteur aura le choix et se dirigera naturellement vers le moins cher. 80% des appartements qui ne se vendent pas ont un problème de prix, ou de propriétaire. En effet, un propriétaire qui attend pour vendre que son appartement séduise un acquéreur qui ne regarde pas ailleurs est le problème qui bloque sa propre vente. Plus que le prix, l’attitude d’un vendeur compte, il doit être à l’écoute, sincère et ouvert d’esprit. C’est à ce prix que la maison ou l’appartement (ou tout autre type de bien) se vendra.

Le bien a été vendu de particulier à particulier. Que faire du mandat ?

Les mandats stipulent que le vendeur ayant contracté est tenu d’informer l’agent mandaté pour vendre et précisant les coordonnées des acquéreurs, le nom du notaire choisi pour acter et le montant de la transaction.

Les professionnels de l’immobilier tiennent un registre. Ce registre doit être mis à jour avec ce type d’informations. Il contient normalement toutes les informations relatives aux mandats et peut être sujet à des contrôles.

Comment optimiser sa relation avec un client vendeur?

La communication, c’est la clef. Un vendeur qui ne vous connait pas est toujours un peu méfiant. Transmettre des compte-rendus de visite, téléphoner régulièrement, envoyer un e-mail, c’est la garantie d’une transparence indispensable. Après tout, il faut voir le mandat pour ce qu’il est: un contrat entre deux parties ayant pour objectif de définir les engagements des uns et des autres. Ce contrat sujet de discorde entre les particuliers et les professionnels, bien souvent est à la fois une nécessité, relative à la Loi Hoguet, et une sécurité pour les deux parties, la garantie d’un travail cadré. La communication viendra dans ce cadre permettre aux deux parties d’avoir le même niveau d’informations sur le sujet en commun.

Faut-il faire obligatoirement les diagnostics avant d’avoir un acheteur ?

Il arrive que des particuliers ne soient même pas au courant de la nécessité d’effectuer des diagnostics. Le DPE doit être fourni au professionnel lors de la signature du mandat. Les autres diagnostics, ERNMT, électricité, gaz etc.., pourront n’être remis que lors du compromis. C’est un principe de transparence, faites faire vos diagnostics en amont pour pouvoir donner un maximum d’informations aux éventuels acquéreurs. Pour plus d’informations, tournez vous vers un diagnostiqueur, il saura répondre à vos questions.

Nous avons des demandes, des visites, mais pas d’offre ?

Un bien a quelques fois la chance de se vendre rapidement. Si il est bien et au prix, le fameux  « coup de coeur « . Si il est moyen, mais en dessous du prix, « le coup de fusil ». Si il correspond pour une raison ou une autre à une attente spécifique ( proximité du travail, proximité des grands-parents, rue très prisée, etc…). CE qui déclenche une offre c’est un ensemble de facteur. Certains pensent que commercialement ils sont capables de faire faire une offre à un acheteur. C’est une erreur. L’ensemble des facteurs qui déclenchent une offre, et on parle ici d’une offre qui va au bout, jusque devant le notaire, est inhérent au bien et au rapprochement que le professionnel est capable de faire entre un besoin exprimé et un produit. De l’importance du discernement et de l’écoute dans l’étape de découverte de vos prospects.