Eric Chatriot est conseiller indépendant en Bourgogne, à Avallon. Il nous livre sa vision du métier et nous parle de son parcours.
Eric Chatriot, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Eric Chatriot : Je m’appelle Eric Chatriot, j’ai grandi en région parisienne. Depuis une dizaine d’années, j’habite et j’exerce une activité de mandataire immobilier en Bourgogne. D’abord pour le compte d’un réseau qui a disparu, puis au sein du réseau Dr House que j’ai rejoint à sa création en 2013, je suis de ce fait un des tout premiers mandataires de ce réseau. J’ai d’abord fait la connaissance de Stéphane, puis j’ai rencontré Nicolas et Léonard à l’occasion d’une réunion professionnelle à Paris. Ils sont très sympas et disponibles lorsqu’on a besoin d’eux, je n’en demande pas plus…
Qu’est ce qui vous a poussé à venir chez Dr House Immo ?
Eric Chatriot : J’ai trouvé le nom amusant ! Ce n’était pas une grosse machine de guerre mais un réseau naissant, proche et accessible. Stéphane est rapidement venu me rencontrer en Bourgogne. Cette rencontre chaleureuse m’a permis de voir à qui j’avais à faire, et de constater que les initiateurs de ce réseau n’étaient pas animés que par l’appât du gain. Depuis j’ai été sollicité par d’autres réseaux, mais je n’ai pas jugé nécessaire d’en changer.
Dans votre métier, quelle est la partie la plus difficile ?
Eric Chatriot : Les questions juridiques d’autant que ce n’est pas un sujet qui me passionne. La vente d’une maison se complexifie d’année en année en terme d’obligations administratives et juridiques, au niveau des diagnostics, l’évolutions des normes… Il y a des questions auxquelles j’ai parfois des difficultés à répondre avec précision. Dans ce cas, j’ai recours aux responsables du réseau qui sont en mesure de me répondre ou à des notaires avec lesquels j’entretiens des relations étroites.
Quels sont à priori vos prochains objectifs professionnels ?
Eric Chatriot : Non, je n’en ai pas spécialement. J’ai juste envie de poursuivre mon activité honnêtement en espérant que le marché reprendra un peu de couleurs.
Comment vous qualifiez le marché immobilier actuel ?
Eric Chatriot : L’année 2019 démarre tout comme 2018 s’est terminée, mollement. Inquiet, cela m’amène à repenser ma stratégie, notamment en étant plus proactif (pour utiliser un mot à la mode). La situation ne permet pas de se reposer sur ses acquis. L’accès à ce métier, qui est assez facile avec le développement des réseaux immobiliers, et l’absence d’une réelle déontologie ouvrent des portes à certaines personnes peu scrupuleuses, prêtes à tout pour finaliser une vente…
Notre région manque cruellement qui plus est de dynamisme économique, ce qui entraîne une baisse de la démographie et l’absence donc de programmes de construction de logements neufs. L’ancien quant à lui peine à se vendre, en cause le prix de l’immobilier parisien qui siphonne le prix des biens en province, les coûts de réhabilitation versus les nouvelles normes, et un changement dans les habitudes de vie qui fait que la résidence secondaire n’est plus aussi à la mode que dans les années 70-80