Facebook est né en 2004. On ne présente plus le réseau social qui a fait l’objet d’un film déjà « The Social Network », tout comme on ne présente pas Mark Zuckerberg – qui a donné pour la naissance de son enfant 45 milliards de Dollar à sa fondation, et qui malgré tout a du essuyer des critiques…
Facebook est donc une réussite symbolique de l’ère numérique dans laquelle nous vivons, ère dans laquelle une application peut être vendue pour 19 Milliards de dollars. On pourrait en sauver des vies avec cette somme, mais c’est un autre débat.
Aujourd’hui, il convient d’être présent sur les réseaux sociaux. Les plus connus, Facebook donc, mais aussi Twitter, Instagram, Pinterest ou Youtube… Et oui, car Youtube est un réseau social, et non plus juste un site de partage de vidéos. On y commente, on y « like », on y partage des contenus déposés par des profils identifiés. Le terme de réseau social est ainsi défini par Wikipédia:
« Un réseau social est un ensemble d’individus ou d’organisations reliés par des interactions sociales régulières »
Une fois cette base posée, le but de cet article n’est pas de définir si oui ou non il faut utiliser les réseaux sociaux. Notre conviction pencherait plutôt à la rédaction pour le oui, mais cela ne reste « que » notre conviction. Concentrons nous sur Twitter et Facebook.
Twitter permet de résumer en 140 caractères pas mal d’informations, notamment en intégrant un lien vers une annonce:
De l’actu des annonces, des points de vue, le tout regroupé sous le hashtag #Immobilier. Un hashtag c’est comme le rayon d’une bibliothèque, qui vous permet de trouver les ouvrages en lien avec votre recherche, sauf qu’il permet, lui, de retrouver au sein de Twitter (Instagram utilise le même principe) en fonction des thématiques des posts ayant un lien plus ou moins direct avec votre sujet.
Globalement, Twitter c’est génial. Le seul hic c’est que les utilisateurs de Twitter sont principalement des marques, ou des jeunes, voire des très jeunes (et ki ékriv komsa)
Démographie des utilisateurs en France
- 61% ont moins de 35 ans.
- 55% sont des hommes.
- 33% habitent en Île-de-France.
- 19% sont des cadres supérieurs.
- Âge moyen : 22 ans
- 53% des utilisateurs sont des adolescents
(Chiffres issus d’un article très complet du blog du modérateur)
On en déduit que pour la transaction, Twitter c’est bien, mais le potentiel de feu reste un peu limité. Même restreinte, l’audience est par contre très pertinente avec des influenceurs et des profils extrêmement actifs, capables de relayer un message. Or pour une agence immobilière, le principal reste quand même de présenter son portefeuille de biens. Sauf hasard extraordinaire, sauf profils de followers extrêmement bien sélectionnés, il y a peu de chance d’aboutir une vente via Twitter. Cela reste néanmoins un bon canal pour positionner ses messages, un bon moyen d’optimiser le référencement de son site (à condition d’être actif bien sûr), et aussi une bonne façon de proposer un service clients réactif et donnant l’image d’une entreprise moderne et dynamique.
A la différence de Facebook, un lien d’amitié sur Twitter n’est pas réciproque. Aussi, celui dont vous suivrez le fil d’actu ne verra pas forcément vos messages. Attention à ne pas suivre des centaines de gens, sans être soi-même suivi par certaines personnes en lien avec le monde immobilier. Sinon ce serait un peu comme si vous tweetiez tout seul ou comme si vous vous tweetiez dessus au choix.
Facebook reste donc le réseau social le plus adapté pour les professions immobilières, je vous renvoie à l’excellent blog du modérateur pour visualiser les chiffres annoncés pas le Social Network de Mark. C’est une belle vitrine, un site familier, qui ne nécessite pas particulièrement d’avoir un smartphone et d’en maitriser les subtilités. C’est un espace public qui a développé des Groupe et des Pages, sur lesquelles les sujets traités sont exclusifs.
Citons par exemple: Trucs et astuces immobiliers, la page aproposdimmo, ou l’immobilier est notre métier et la page de mandataires et négociateurs en immobilier.
La force de Facebook c’est sa permanente évolution; Facebook teste des choses, se trompe, améliore, recommence, corrige, adapte, … C’est comme ça que malgré la puissance de feu de Google, l’entreprise de Zuckerberg a su contrecarrer le projet Google+ qui visait clairement l’hégémonie sur un secteur en pleine explosion.
Avec la fonction Facebook connect, Facebook a su également devenir un porte clef, permettant de s’inscrire en un clic sur la plupart des sites. Mais pour l’immobilier, si on nous promet de belles choses, comme les visites immersives, ou le lien social avec des acquéreurs, il faut savoir rester mesuré. Facebook est un relais de message, il ne peut par exemple pas se substituer à votre site vitrine mais peut permettre à des gens de garder en mémoire que ce mec avec qui ils n’ont pas de contact depuis pas mal de temps, mais avec qui ils avaient bien rigolé au mariage de leur cousin est agent immobilier… Longue phrase pour un long cheminement, mais soyons honnêtes, c’est en majeure partie ça les amis Facebook, des gens que l’on connaît peu et qui suivent d’un oeil amusé et distant notre actualité partagée.
Il y a également la possibilité de publier une page qui recense les annonces, mais attention, il ne faut pas mentionner de prix sur Facebook, du moins selon les CGU de la semaine dernière. Ca peut changer, peut-être ça a déjà changé, mais une annonce sur Facebook n’est pas commerciale, sinon elle est en concurrence directe avec leur offre publicitaire. Car oui, Facebook développe une offre publicitaire. Et c’est à n’y rien comprendre. Pas très chère au demeurant, mais totalement invérifiable, qui, quoi, où? On ne sait pas trop bien pourquoi on paye. Toujours est-il que ça marche pour eux et qu’aujourd’hui c’est devenu un moyen prisé par les marques qui positionnent leur réclame au milieu des actus de vos amis (oui, ami eet « amis », quoique « amis Facebook » devient un terme complet et compréhensible par tous).
Voilà pour aujourd’hui. Je n’ai pas la prétention pour ma part d’avoir posé autre chose qu’une réflexion partagée ici. Mais c’est intéressant de poser sur papier cet ensemble d’informations, c’est aussi intéressant d’imaginer que certains lecteurs commenteront ici ou sur la page Facebook pour enrichir le débat.
Ce qui est sur c’est que c’est un peu comme le pari de Pascal.
« Vous avez deux choses à perdre : le vrai et le bien, et deux choses à engager : votre raison et votre volonté, votre connaissance et votre béatitude ; et votre nature a deux choses à fuir : l’erreur et la misère. Votre raison n’est pas plus blessée, en choisissant l’un que l’autre, puisqu’il faut nécessairement choisir. Voilà un point vidé. Mais votre béatitude ? Pesons le gain et la perte, en prenant croix que Dieu est. Estimons ces deux cas : si vous gagnez, vous gagnez tout ; si vous perdez, vous ne perdez rien. Gagez donc qu’il est, sans hésiter. »
— Blaise Pascal, Pensées (1670)
De là à dire que les réseaux sociaux sont la théologie moderne il n’y a qu’un pas que nous ne franchirons pas…aujourd’hui.