2023 : Le bon moment pour vendre ?

2023

2023 est une année qui n’a pas encore commencé, mais qui interroge déjà. 2021 aura été l’année des records, 2022 une année d’atterrissage. Mais plusieurs scénarios se présentent quand on écoute les spécialistes.

Peut on se fier aux prédictions ?

La question est toujours la même. Il n’existe pas de boule de cristal, tout au plus des certitudes, des analyses poussées et des calculs hypothétiques. Sur le terrain, les acteurs de la transaction oeuvrent au quotidien pour faire évoluer le métier. Mais dans les faits, c’est une logique imparable, la conception même de l’immobilier évolue. Les jeunes néanmoins semblent toujours avoir confiance dans les professionnels pour réaliser leur projet. Tous les paramètres à prendre en compte sont la raison principale de l’incertitude qui règne. En effet, selon les secteurs et les cas de figure, les données peuvent être radicalement différentes. Impossible en l’état de s’exprimer avec une certitude sans faille.

2023 et le retour à la normale

En 2023 cependant, il y aura des transactions et elles seront nombreuses. En 2021, le fait que 1,2 millions de transactions aient été enregistrées amènent certains à penser que le million de transactions est un seuil. Mais l’INSEE nous permet de constater qu’en 20 ans le marché à bien évolué. Alors qu’en 2000 on constatait 750 000 ventes par an, on a depuis connu une croissance constante de ce chiffre. Si l’on excepte la période noire de 2008 et 2009, l’immobilier a affiché ces 20 dernières années une véritable histoire d’Amour avec les français. Il n’y a pas de raison pour que cette romance s’arrête. Mais il est normal, après une telle euphorie d’avoir une période d’accalmie.

Une année de transition nécessaire ?

Barbara Castillo Rico, responsable des études économiques de Meilleurs Agents a répondu aux question du site My Sweet Immo. Il est possible que son analyse soit très prudente. Néanmoins, les taux sont revenus à une sorte de normalité. Cette situation n’a pas empêché de nombreux ménages d’acheter dans les années 2010 à 2020. Car en effet, l’exceptionnelle facilité qu’avaient les acquéreurs à emprunter ces dernières années a ouvert la porte à de nombreux candidats à l’achat. Il n’empêche que cette situation ne pouvait pas s’éterniser. Comme on le sait, l’immobilier au même titre que l’économie dans son ensemble fonctionne par cycles.

La transition devrait à priori permettre à l’immobilier dans son ensemble de s’assainir. Cela signifie moins de fluctuation erratique des prix et plus de contrôle des professionnels et intermédiateurs. Cela peut avoir un effet positif. Quand on sait que l’on reste en moyenne 5 ans, contre 7 pour la génération précédente, dans un logement avant d’en changer, on se prend à espérer que le retour du million de transactions par an se fera dans le cadre d’un cycle court.