L’offre d’achat : un acte juridique qui engage les deux parties. Elle permet à un acheteur de se positionner et, s’il va au bout de sa démarche, d’acquérir un logement.
C’est un acte qui fixe le processus de transmission, de vente, et récapitule le prix du bien, pas celui annoncé par le vendeur, mais bien celui que l’acquéreur est prêt à mettre sur la table. Il ne faut pas se leurrer, il y a dans la majorité des cas une négociation. D’abord parce que les acquéreurs aiment négocier, mais surtout parce que dans la grande majorité des cas, le prix de vente des biens est surévalué. L’offre d’achat peut-être formulée à l’oral, mais il vaut mieux qu’elle soit écrite pour figer sa validité. Le paroles s’envolent et seuls les écrits restent… Il s’agit d’un document adressé au vendeur le plus souvent par l’intermédiaire de l’agent immobilier.
C’est un préambule à la promesse d’achat. A partir du moment où le vendeur accepte l’offre, lui comme l’acquéreur sont tenus de donner suite. Bien évidemment, dans le cas d’une offre au prix, il n’est pas question pour le vendeur de se rétracter.
L’acquéreur, lui, peut se rétracter plus facilement. Déjà en invoquant les clauses suspensives, dont le fameux refus par sa banque de financer son opération. Si le vendeur fait une contre-proposition, toujours dans le cadre des négociations, l’acheteur peut se quitter la table des pourparlers. La promesse doit comporter une validité dans le temps, de préférence courte, de façon à ne pas ouvrir la porte pour le vendeur à une négociation sur 6 mois.
Si ce n’est pas un acte formalisé, l’offre d’achat écrite doit comporter les informations suivantes :
– Identité des acheteurs et des vendeurs,
– Description du bien immobilier dont il est question,
– Prix proposé,
– Délai de validité de la proposition et modalités de la réponse.
ATTENTION : L’offre d’achat ne peut donner lieu à aucun versement d’argent ! Le versement d’un acompte entraînerait au contraire la nullité de l’acte.