Les Emprunts immobilier peuvent être un sujet sensible pour certains. Quand le taux d’endettement est proche des 33%, cela implique des aménagements de la vie quotidienne. Pour s’offrir le droit d’être propriétaires, certains font de lourdes concessions. Ce qui tord le cou à l’image du propriétaire bourgeois et exploitant ses locataires. Tous les propriétaires ne sont pas à l’abri du besoin. Comment gérer cette situation au mieux?
Emprunts immobilier : 2024 une année de redémarrage
Les courtiers voient le bout du tunnel. La stabilisation des taux relatif à l’emprunt immobilier observée en décembre confirme la tendance de ces derniers mois. Par deux fois la Banque Centrale Européenne a annoncé le maintien de ses taux. Et c’est une bonne nouvelle. En effet, elle laisse à penser que dans les prochains mois la baisse des taux de crédit immobilier pourrait accélérer. Une dynamique déjà amorcée par les banques, qui sont dans une stratégie de reconquête de leur clientèle. Alors que le taux d’usure, lui, dépasse les 6%, cela laisse la possibilité pour les organismes de crédit de retrouver leurs marges. On espère, et les marchés l’anticipent, que les taux directeurs de la BCE baisseront dans le courant de l’année. Parlez en avec votre conseiller immobilier !
Rembourser intelligemment
On peut faire ce qu’on appelle un remboursement anticipé. Le code de la consommation indique que «La banque ne peut s’opposer à un remboursement anticipé, sauf s’il s’agit d’un remboursement partiel d’un montant inférieur ou égal à 10% du montant initial (article L313-47)». Mais pour que l’opération soit intéressante, il faut que le montant remboursé soit mis en regard des pénalités. En effet, les remboursements anticipés font perdre de l’argent aux banques. Elles préfèrent les placements qui sont plus rentables pour elles. Mais comme bien souvent, c’est une affaire de négociation. On peut obtenir d’une autre banque un devis avantageux qui servira à motiver sa propre banque. Elle fera alors normalement le nécessaire pour conserver ses clients. Car une banque dépense énormément pour conquérir des clients, elle ne peut se permettre de les perdre aussi facilement.
Ce n’est pas le Monopoly
Attention toutefois ! On n’est pas ici dans un jeu de société. Chacune de vos décisions aura des implications. Peu de chances de passer par la case prison, mais peu de chance également d’acheter toute la rue de la Paix ou de toucher 20000 francs… Pensez à bien prendre le temps d’analyser vos options. Avoir en face de soi un professionnel c’est aussi la possibilité de prendre de la hauteur dans son analyse. Il faut distinguer vitesse et précipitation. Alors que le marché s’est enrhumé en quelques mois, il peut tout aussi bien se dégripper rapidement. Ne pas oublier que le marché immobilier n’échappe pas aux règles économiques de base et que les cycles vont et viennent entrainant une régulation naturelle. Parfois il peut être utile de se rappeler la bonne vieille oxymore : Il est urgent d’attendre.