Le flyer permet d’engager une action de communication sur un secteur en particulier. C’est une bonne façon de faire valoir ses compétences, son engagement ou bien tout simplement son portefeuille et ses services. Mais les flyers sont régulièrement un casse-tête pour les professionnels de l’immobilier qui cherchent à se différencier de la concurrence. Que dire? comment le dire? Trop d’infos? Pas assez de texte? Comment être sur de ne pas aller à la poubelle à tous les coups?
Deux choses primordiales à savoir sur les flyers
1/ Un taux de retour de 5% sera excellent. Il serait utopique de viser plus.
2/ Ne pas imaginer pouvoir tout dire en un flyer. Il faut choisir son message et le mettre en avant. C’est pourquoi il faut prévoir plusieurs campagnes dans l’année.
Nos conseils pour bien réaliser son visuel :
Attention à l’orthographe. lisez, relisez, faites relire… Il y a toujours une petite faute qui se terre dans votre flyer. Si c’est un subjonctif passé, on vous pardonnera, même si on est en droit de se demander ce qu’il fait là. Mais si vous avez fourché sur votre téléphone ou votre adresse email, c’est plus embêtant. Suscitez l’intérêt, avec un visuel accrocheur, ou une question, comme dans l’exemple ci-dessus. « Le but d’un flyer », nous dit Stéphane Escobossa, directeur général du réseau Dr House Immo, « c’est de rapidement ne plus parler de vous… mais de parler des attentes de votre client ». Sa société s’est distinguée par des exemples de flyers qui ont tous permis de tirer des enseignements. « On travaille de façon empirique, chaque expérience, nous permet de tirer des enseignements et de nous améliorer. »
Loin du concept de l’estimation gratuite qui a durablement plombé la profession, la conception du flyer doit répondre à un impératif, émerger des autres publicités. L’exemple ci-dessous (document de travail que le réseau Dr House Immo nous partage avec courtoisie) offre un recto qui parle de tout sauf d’immobilier. C’est mignon un panda, qui va le jeter à la poubelle? (en vrai les pandas ne sont pas mignons). Si il ne vend pas son appartement, votre client aura au moins vu un visuel qui le marque, qui l’interpelle. Suffisamment pour se souvenir de vous en cas de besoin? C’est le nerf de la guerre.
Rédiger l’accroche d’un flyer
Nous ne sommes pas des vendeurs de tapis. Le « gratuit » est à proscrire. Il a fonctionné un temps, mais à l’heure actuelle, on sait que tout ce qui a un prix se paye. (Eh ouais!) En effet, qui peut passer son temps à estimer gratuitement des appartements qui iront ensuite sur LeBonCoin? (En intégrant les honoraires bien sur) Personne. Insistez sur vos atouts, sur vos forces. La puissance de communication, les service de photographe, de validation des financements précédant la visite… Vous avez un ensemble de savoir-faire à mettre en avant. Le texte bien rédigé vous aidera à convaincre.
Plus gros le logo
Si vous faites partie d’un groupe, en vrai votre client s’en moque. Il travaillera avec vous d’abord et ensuite, éventuellement avec votre marque. Mais il est important de rassurer. Au même titre que vous ne remettriez pas des informations sans un papier à entête, contenant toutes les mentions légales requises, portez fièrement sur votre flyer un logo ainsi que les informations essentielles qui indiquent que vous êtes un vrai professionnel, habilité à vendre. Le logo viendra souligner votre appartenance à un groupe auquel le professionnel pourra se référer en cas de souci ou de question. Bien sur qu’il n’y aura pas de souci, vous êtes un pro! Mais pour le client c’est rassurant.
Un format et un grammage ainsi qu’une police et des couleurs adaptés
Pour finir, attention au format! A4, A5 ou timbre poste? Selon ce que vous souhaitez diffuser, selon votre budget, il faudra faire le choix critique d’un format. Ayez toujours en tête qu’il vous faudra émerger dans le lot de publicités engorgeant les boîtes aux lettres. Le format carte postale est en ce sens adapté. Avec un papier plus épais, il interpelle et amène une autre curiosité que le prospectus classique de vos concurrents. Certes il coute un peu plus cher, mais il reste à tester.
Enfin, on ne saurait trop vous recommander la sobriété. Pas plus de 3 couleurs maximum, pas de capitales, pas de feux d’artifice de polices. (un document, une police). Ca peut paraitre séduisant à la conception, mais c’est un calvaire à lire. Hiérarchisez vos contenus, élaguez le superflu. De toutes les façons vous aurez l’occasion d’en refaire, (on conseille un minimum de 3 campagnes par an) alors notez vos bonnes idées et investissez dans une bonne paire de baskets. Le secteur devient votre nouveau terrain de jeu!