Jennifer Esteve est coach au sein du réseau Dr House Immo. Elle partage son expérience et sa vision de l’immobilier avec les conseillers. Véritable passionnée elle a su créer une confiance inébranlable avec les professionnels qu’elle accompagne.
Jennifer Esteve, peux-tu te présenter ?
Jennifer Esteve, 38 ans, plongée dans le monde de l’immobilier depuis la sortie de mes études en communication. C’était en 2006, je ne l’ai plus jamais quitté. L’immobilier n’est pas juste un métier, mais une véritable vocation, qui a vu le jour très tôt, puisque j’ai été éprise par ce domaine dès l’âge de 14 ans. C’est mon vécu personnel qui m’y a conduit. Avec une motivation profonde: détourner l’image du métier et palier aux « on dit », en le pratiquant avec honnêteté et transparence. Ma personnalité, timide et discrète, était loin d’être destinée à ce métier de terrain. Mais pourtant, très vite, mes résultats ont dépassé toutes mes espérances. J’ai démarré à 19 ans, et navigué dans différents réseaux et secteurs géographiques, pendant plusieurs années.
Dès mes premiers pas sur le terrain, mes réussites ont confirmé que je ne m’étais, finalement, pas trompé de voie. Je n’ai jamais vendu de biens. J’ai toujours réalisé des projets de vie, et c’est ainsi que je perçois le métier. Après 12 ans au service de mes clients, je suis devenue Manager des ventes. Avec un seul but: transmettre à mes conseillers, afin que leurs clients soient accompagnés de la même façon que les miens l’ont été, avec beaucoup de professionnalisme, de coeur et d’humain. Depuis 2021, je suis désormais formatrice-coach. Je souhaite amener mes conseillers vers le même épanouissement professionnel, que celui que j’ai pu connaitre.
Quelles sont les principales qualités, selon toi, pour faire de l’immobilier ?
Jennifer Esteve : La patience est de mise, rien n’est palpable, et le métier demande beaucoup d’efforts, pour récolter les fruits de son travail bien plus tard. Cette notion de réussite à retardement est indispensable.
Le mental est primordial, c’est un métier à ascenseur émotionnel fort, auquel nous devons faire face en permanence. Un conseiller doit être doté d’une belle faculté de rebond, pour pouvoir sans cesse repartir, être suffisamment stable et constant. La ténacité, la persévérance, et la pensée positive sont donc de rigueur.
La rigueur est d’ailleurs une qualité nécessaire également, beaucoup d’organisation, de régularité, d’altruisme, de psychologie, et de subtilité commerciale, seront efficaces dans l’abord de ce métier. De l’empathie, et de l’humain, mais pas trop, c’est la plus grande complexité du métier. Nous rentrons dans l’intimité des clients, et des projets loin d’être toujours joyeux, de ce fait, il faut s’armer de recul et savoir faire la part des choses.
Il est primordial d’avoir la bonne définition du métier, et de le choisir pour les « bonnes raisons », en étant très détaché de son image, parfois péjorative.
Pour finir, la confiance en soi, et être certain de sa valeur ajoutée, sera le dernier ingrédient incontournable, afin de savoir s’imposer comme il se doit.
Comment accompagnes-tu les conseillers du réseau DHI ?
Jennifer Esteve : J’ai envie de dire, du mieux que je peux, et avec beaucoup de passion. Au-delà des coachings, des appels, de leur transmettre des tip’s commerciaux, des approches, du savoir-faire et du savoir-être, à travers divers ateliers et formations dynamiques, de leur partager mes anecdotes et expériences, mon métier s’intitule coach, et ce n’est pas pour rien.
Je tente d’accompagner les conseillers dans leur quotidien, avec beaucoup d’entrain. J’entretiens, soigne, et parfois guéri, leur mental ou leurs craintes. C’est un métier plus difficile que ce que l’on a tendance à croire. Je m’assure donc à ce que leurs « bas » ne durent jamais trop longtemps, et à faire perdurer leurs « hauts ». Le mindset est un maitre-môt pour moi, et mon accompagnement prime via mon sourire et ma positivité, leur donnant envie de se dépasser constamment. Pour moi, un coach doit être dans l’écoute, la compréhension. Mais surtout le non-jugement et l’adaptabilité: on ne coach pas tout le monde de la même façon, bien qu’en parallèle il faut savoir les « secouer » quand nécessaire.
Coacher, c’est investir de son temps pour les autres, en allant chercher leur réussite plutôt que la sienne. Mes conseillers sont comme mes clients : leur satisfaction concernant mes services est une priorité. Je me dois de me rendre disponible quand ils en ont besoin, et d’être une valeur ajoutée pour eux. Mon objectif quotidien est de les aider à lever leurs freins. Les aider à sortir de leur zone de confort, j’ai donc des exercices bien précis à ça lors de coachings individuels. Et j’estime avoir réussi quand je les vois se surpasser.