Le paradoxe de l’immobilier est un phénomène courant. On constate littéralement le contraire de ce que l’on enseigne. Le secteur immobilier a des propres paradoxes et complexités. Dans la résolution de ces équations tient sûrement la solution d’un monde social plus apaisé.
Le paradoxe de l’immobilier résidentiel
Être propriétaire est un rêve pour la plupart des français. Cela ressemble à une ligne d’arrivée. On a un toit et il nous appartient. Cependant une fois la banque remboursée et le bien immobilier payé, le propriétaire reste la cible favorite des impôts. Si on additionne à cela que le locataire est protégé et que parfois même le squatteur a raison… c’est une position inconfortable. En effet, propriétaire ne veut pas dire riche. Propriétaire signifie que l’on possède un bien. Et parfois c’est bien peu au regard de la Loi.
Les locataires toujours plus fragilisés
Mais il ne faut pas vouloir que tout soit ou blanc ou noir. Le locataire n’est pas non plus celui qui profite d’un propriétaire. Il paye bien souvent cher un loyer avec lequel il se loge, lui et les siens. Se loger est un besoin essentiel. Personne ne peut l’oublier. Même si les lois successives cherchent à le protéger, le locataire doit trouver un bien qui lui convient et avec un loyer réaliste. Pour cela le conseiller immobilier est souvent précieux. En effet, il fera le lien entre les besoins d’un locataire et les attentes d’un propriétaire. En un an en général les frais d’agence sont amortis.
Le marché comme seule vérité
Mais comme bien souvent il faut souligner que les gens sont responsables. Ce sont les gens qui acceptent de payer un loyer bien trop élevé pour le quartier. Ils font monter les prix. Ce sont également eux qui prennent les décisions concernant leur patrimoine et leur gestion. Quelle que soit la qualité de leurs conseils, ils ne pourront s’en prendre qu’à eux. Car ce sont eux qui font le marché. Chaque décision et chaque action modèle l’évolution d’un secteur tout entier. En effet, l’immobilier sans les acheteurs et les vendeurs, sans les bailleurs et les locataires, n’existe tout simplement pas !