La Pornographie est souvent mal considérée dans les sociétés actuelles. Pourtant elle existe et elle est connue pour être le sujet de recherche le plus fréquent sur Internet. Récemment un article du Figaro comparait l’addiction aux petites annonces et l’addiction au Porno… Intéressant.
Pornographie et petites annonces
Il y a peu, le très sérieux journal le Figaro publiait un article sur le « Real Estate Porn ». Une addiction aux petites annonces. Dans cet article, le journaliste détaille comment certaines personnes en viennent à consulter les annonces de façon compulsive, sans parvenir à se contrôler. En effet, il y a là tous les ingrédients d’un article racoleur à souhait. Au même titre que les influenceurs food parlent de « foodporn », porno de la nourriture il y aurait donc un immoporn. En tant que professionnel cela impose deux constats. Il est plus important que tout de bien qualifier ses acquéreurs lors des premiers échanges. Cela évite de travailler dans le vent. Mais aussi, il faut comprendre que les chiffres des visiteurs uniques par site ou par portail ne sont pas aussi fabuleux que le prétendent les diffuseurs. Un visiteur unique qui n’est pas en capacité d’acheter ne compte pas vraiment.
Racolage et manque de pudeur
Là où par contre il est possible de parler de pornographie, c’est dans l’approche que certains médias ont de l’immobilier. En effet, quand on parle de racolage la presse papier avec ses éditions « Spécial Immobilier » et les émissions télé qui prétendent décrypter l’immobilier sont à surveiller. Car les effets d’annonce ont des effets souvent dévastateurs sur les marchés. En suscitant de la peur, des craintes, et parfois une panique, les médias créent des effets boule de neige. Ils sont caution malgré tout d’un certain sérieux. Et quand c’est écrit dans la presse, pour beaucoup, l’information est vraie. Car il est vrai que le journaliste doit vérifier ses sources, ce n’est malheureusement pas toujours le cas.
Un milieu que l’on doit protéger
Avec la déferlante des réseaux sociaux, que ce soit Facebook ou Twitter, on vit dans une époque ou il ne faut rien prendre pour argent comptant. L’immobilier ce sont des spéculateurs bien sur, mais aussi et surtout de petits épargnants à protéger. Dans un marché ouvert, chacun est autorisé à faire ses choix économiques. C’est aussi cette liberté que l’on chérit en France et qui fait de nous un pays aussi envié dans le Monde. En effet, beaucoup de ménages se sont lancé dans l’aventure de l’achat immobilier. En semant la panique sur le monde de l’immobilier, il est probable que ce soient eux qui en payent en premier les pots cassés. Attention donc à ce que l’on dit et attention à ce que l’on partage. Même si il est de bon ton d’animer ses réseaux sociaux avec des articles putaclics, il reste indispensable de garder à l’esprit que l’on est tous responsables !