On connait tous l’histoire de ce candidat qui s’est fait refouler d’un entretien d’embauche parce qu’il avait sur Twitter ou Facebook des publications équivoques de ses opinions ou de ses soirées entre amis.
Que fait-on tous, ou en tout cas la plupart, quand nous avons un rendez-vous professionnel ou personnel avec quelqu’un que l’on ne connaît pas? On demande à Google.
Pour voir la tête qu’il a, pour avoir un peu une idée de qui est cette personne, pour tuer le temps.
Je suis sur que vous voyez de quoi on parle ici, et que vous comprenez à quel point il est indispensable de maîtriser son image sur Internet, autant pour votre vie professionnelle que pour votre vie privée.
Pour peu que vous soyez un nouveau venu sur les réseaux sociaux, il y a tout un tas de règles à connaître et autant d’erreurs à commettre ou éviter. Ce n’est pas Eric Besson, alors ministre de l’Industrie et du Travail qui nous contredira: Ici des fails historiques à retrouver compilés…
De nombreux établissements d’enseignement supérieur mettent du coup une formation spécifique sur pied. « On a introduit ce thème au programme obligatoire cette année, quand on s’est rendu compte que les étudiants mettaient n’importe quoi sur eux n’importe où », explique Isabelle Clary, directrice de Sup’Internet, une école du groupe Ionis qui forme ses étudiants aux métiers du Web.
Quand on tape votre nom sur Google, qu’est-ce qui s’affiche? Qu’est ce que vous voulez qu’il s’affiche? Finalement, internet ne propose que ce que vous mettez en ligne. Alors de deux choses l’une, soit vous n’en avez rien à faire, c’est encore votre droit, et vous estimez que celui qui se sera rencardé sur vous ne mérite pas de mieux vous connaître, ce qui peut être problématique dans le cadre d’un métier de type mandataire en immobilier vous me l’accorderez, soit vous préférez maitriser ce qu’on appelle votre e-réputation.
En ce cas, utilisez intelligemment vos espaces en ligne, que ce soit sur Facebook, Twitter, Viadeo, LinkedIn, ou que sais-je encore. Evitez de parler politique si possible et dans une moindre mesure de sujets qui peuvent fâcher. Malgré les apparences, Internet n’est pas une Agora où les opinions sont libres et où chacun peut s’exprimer librement. Derrière vos claviers et vos écrans, ce sont des serveurs, des ordinateurs qui emmagasinent vos informations, vos parcours, les sites que vous fréquentez et qui, sans tomber dans la paranoïa, dressent un profil type non pas de vous, mais de votre identité numérique. C’est assez abstrait et inoffensif, mais cela vous permet de comprendre que sur Internet chacun de vos gestes n’est pas sans conséquence et surtout qu’il participe à construire une image de ce que vous êtes.
Si je devais vous donner un conseil, en reprenant l’adage populaire je vous dirais: « pour vivre heureux, vivons cachés » et cela ne signifie pas tomber dans le mutisme total et revenir à l’âge d’avant Internet, mais juste comme pour l’alcool qui est à consommer avec modération, sur Internet, réfléchissez avant de poster et cloisonnez vos usages pros et persos.
Pour info :
Google propose un formulaire en ligne pour le droit à l’oubli.
Allez et pour finir en musique… 20 millions de vues quand même…Cliquez sur l’mage: