Si votre annonce comporte des photos, elle sera plus consultée sur les sites web où vous la publiez qu’une bonne annonce sur laquelle vous n’avez pas mis de photo.
Une photo permet aux acquéreurs potentiels de se projeter, et même elle les rassure !
Une photo permet de mettre en valeur les points positifs du bien. Si la pièce à vivre est lumineuse, si la cuisine est agréable, une photo de la pièce en question s’impose. Evitez cependant de photographier TOUTES les pièces. Une photo de WC n’a aucun intérêt (sauf si ce sont des WC extraordinaires, et encore)
Préférer les photos prises par une météo ensoleillée ou si on est en hiver et qu’il fait nuit, pensez à allumer toutes les lumières.
Inutile de préciser qu’une photo est nécessairement de la meilleure qualité possible, prise avec un appareil photo et non un smartphone, et que vous pouvez reprendre votre cliché si d’aventure vous n’étiez pas sur de votre photo.
Retrouvez « les 7 conseils pour des photos réussies » du blog
Il y a le fond et la forme.
Certains optent pour une forme rédigée d’annonce, par exemple à la première personne :
« Je suis une maison…. Venez me visiter »
D’autres choisissent la forme classique, mais ponctuent d’expression toutes faites :
« Coup de cœur » ou encore « une visite s’impose »… à utiliser avec modération.
Sur le la forme, à priori, il n’y a rien de rédhibitoire, si tant est que vous maitrisez un peu les formes narratives choisies.
Sur le fond, la description doit être précise et surtout axée sur les détails qui sont les points forts du bien.
L’objet de l’annonce est d’inciter un acquéreur potentiel à déclencher un contact. Le prospect prend son téléphone ou son mail et vous envoie une demande d’information.
L’annonce aura rempli sa première mission de filtrage.
Elle vous apporte des acquéreurs intéressés et à priori qualifiés.
Si on vous appelle pour un studio, il y a de grandes chances pour que ce client ne soit pas un acquéreur de villa avec piscine.
Vous pouvez déjà le classer parmi vos clients acquéreurs selon sa recherche.
Lors de la conversation téléphonique, vous pourrez entrer plus en détails dans ses critères de recherche et estimer si oui ou non une visite est envisageable.
L’annonce doit comporter également un DPE. Pas de DPE, pas de communication, c’est la loi.
Le prix doit être mentionné FAI (je ne vous fait pas l’injure d’expliquer ce que signifie l’acronyme).
Si vous êtes indépendant, mandataire hors agence, votre annonce doit également le signaler.
Votre annonce, publiée sur les sites de communication ne sera pas toujours équipée d’un titre.
Si vous en mettez un dans votre logiciel, les sites eux, récupèrent des informations internes à votre annonce pour recompiler un titre. Mais n’oubliez pas d’être précis dans votre texte, une villa n’est pas une maison, un immeuble moderne n’est pas un haussmannien, un box n’est pas une place de parking, etc…
Les mots difficiles en immobilier… Plain pied, Cellier, rez de chaussée, salle de bains, pensez à effectuer une rapide recherche sur Google.
Pensez également à valider les dire des propriétaires, une Carrez en bonne et due forme vous permettra de vous assurer que vous transmettez les bonnes informations de surface par exemple et non pas juste la projection fantasmée de métrage d’un propriétaire peu soucieux du détail.
Enfin, relisez vous, évitez les abréviations, faites des phrases courtes, et pensez à passer à la ligne pour espacer vos informations. N’écrivez pas en majuscules, c’est désagréable à lire, et évitez les mots dévalorisants pour le bien. Les défauts seront plutôt présentés de vive voix lors d’un premier entretien téléphonique, d’autant plus que le vendeur pourrait vous en vouloir…