Très chers vendeurs

Très chers vendeurs

Nos Très chers vendeurs ont du revoir leur projet à la baisse en 2023. C’est une logique de cycles, mais alors même que le marché leur était favorable il y a encore quelques mois, les vendeurs sont aujourd’hui dans une position où ils doivent faire des concessions.

Nos Très chers vendeurs

Dans le contexte de l’immobilier au plan national, posséder un bien immobilier et vouloir le vendre, c’est une position en tous points souhaitable.

En effet, les acquéreurs sont nombreux et la volonté de devenir propriétaire affirmée. mais depuis quelques temps, avec les conditions que l’on connaît, il est de plus en plus difficile de vendre un bien immobilier. Ce n’est pas impossible, mais la tâche est plus ardue. On constate de fait que les vendeurs ont plutôt tendance à reconnaître les bénéfices du travail d’un professionnel de l’immobilier. En effet, si il est difficile pour un professionnel de trouver un client avec un financement solide, c’est quasiment mission impossible pour un particulier. On aura constaté sur 2023 moins de ventes entre particuliers et plus de mandats signés et de vendeurs qui ont recours à un professionnel.

Les prix ont baissé

Cette affirmation on l’entend un peu partout dans les médias, et on peut légitimement la questionner. En effet, de quel prix parle-t-on de quel type de biens, sur quel secteur et sur quelle période… Car l’immobilier n’est pas un sujet simple à traiter. Ce qui est vrai dans certaines régions ne l’est pas forcément dans d’autres et certains phénomènes d’entraînement génèrent des exceptions sur des micros secteurs. Alors si il est vrai que les prix ont baissé dans certains marchés spécifiques, on ne peut pas pour autant généraliser le phénomène sur l’année 2023. Certains territoires reste très dynamiques et très attractifs.

Une année de transition

2023 doit être considéré comme une année de transition entre un marché totalement volatile et imprévisible motivé par une sortie de Covid et un secteur dont l’atterrissage était largement prévisible. On peut dire que 2023 limite la casse. En début d’année certains prédisait la fin du monde immobilier tel qu’on le connaissait. C’est vrai qu’il est très tentant de faire des prédictions dignes des meilleurs films catastrophe. Mais la réalité est souvent moins surprenante qu’on ne l’aimerait. Car les évolutions se font sur le long terme. De fait, on peut imaginer 2023 comme une charnière entre l’année record que fut 2021, et une année 2024 plus stable et plus traditionnelle, qui sera sans doute alignée avec ce que l’on avait l’habitude de constater lors des précédentes sortie de crise.