C’est une situation qui arrive souvent: un propriétaire hésite à vendre parce qu’il a peur de ne pas trouver un logement qui lui plaise ou un logement situé dans le bon coin. Il hésite, tergiverse et finalement c’est l’agent immobilier qui s’arrache les cheveux… Chantal nous racontait récemment une situation similaire. Il faut savoir que le vendeur peut négocier une vente différée, ou s’arranger avec les acquéreurs pour ne libérer l’appartement ou la maison que plus tard, une fois qu’il sera assuré d’avoir trouvé un bien à vendre ou à louer qui lui corresponde.
Certains vendeurs craignent également d’être pris en tenaille par un prêt relais, un mauvais timing ou une période de vente peu favorable. Dans la majorité des cas, il vaut mieux vendre avant d’acheter c’est sur. De toutes les façons on ne peut pas bâtir un projet immobilier sur des projections de chiffres; Savoir combien on va retirer de la vente de son bien est surtout une question de confort. Connaître également la date de disponibilité des sommes est une façon de rassurer toutes les parties.
Il est assez rare de trouver cette clause suspensive, mais certains acquéreurs avisés font de la vente de leur bien une clause suspensive de leur acquisition. Bien évidemment cela ne fonctionne que si le vendeur du bien objet de la promesse de vente accepte cette clause…
Pour bien vendre, il faut bien évidemment être à l’écoute du marché, des conseils et des visiteurs qui ne donnent pas forcément suite; Il faut être flexible sur votre prix et vos conditions, il faut également ne pas trainer à se décider. Prendre des décisions stratégiques rapidement, de façon efficace à la manière d’un chef militaire évitera une perte de temps propice à la vente des biens en concurrence directe avec le vôtre. Et bien évidemment, il n’y a aucune raison pour que le bien que vous ciblez soit plus (ou moins) négociable que le vôtre.
Selon nos constatations, cela prend en moyenne, 75 jours pour vendre un bien (chiffres de l’année 2014). Bien évidemment si vous évitez de commettre les erreurs critiques que font les propriétaires qui ne vendent pas. Et coincé dans un prêt relais, un propriétaire mal conseillé, est souvent obligé de vendre dans des conditions déplorables. Toutefois, si vous finissez par opter pour un prêt relais, craignant de ne pas trouver un nouvel acquéreur, il vous faut savoir que l’avance partielle que l’établissement bancaire vous accordera sur les sommes issues de la vente à venir sera de l’ordre de 60% de sa valeur.
Dans un calcul basique de projet financier, on détermine la valeur des « imprévus » à 7% pour être sécure. Dans ce cas de figure, il vous faudra être malin (ou chanceux) et ne pas cramer votre vente pour réussir à acheter plus grand sans trop vous compliquer la tâche.