Agences immobilières vitrées et réseau de mandataires se disputent le marché de l’accompagnement en transaction immobilière. Enfin, ils ne se disputent pas vraiment, on dira qu’ils se le partagent dans un souci de respect de la déontologie. Toujours est il que chaque année les réseaux de mandataires augmentent leurs parts de marchés. C’est une logique qui devrait continuer de faire les beaux jours des réseaux, plus souples et plus adaptés.
Agences immobilières vitrées : un modèle ancestral
Les Agences immobilières vitrées sont là depuis des années. Dans les villes, au coeur des villages… Partout. Parfois trop diront certains. On aime détester l’agent immobilier. Pour certains c’est l’argent facile, c’est un travail mal compris et jalousé. En réalité, l’agent immobilier, titulaire de la carte T, est un professionnel. Il connaît son secteur et ses contraintes. Cela fait gagner un temps précieux (et de l’argent) à ses clients. Il est rémunéré en conséquences. En effet, qui peut après 10 ans, dire que sa commission m’a pas été rentabilisée par la plus value? Pas grand monde. En effet, pour les coups de fusils, les achat- revente, cela peut se questionner, mais d’une façon générale un agent immobilier est un allié précieux.
Et c’est important de le noter. Le modèle a évolué. On ne veut plus perdre du temps dans un bureau. On ne veut plus aller dans une agence pour se rendre ensuite sur le lieu de visite pour enfin revenir à l’agence… C’est d’un autre temps. Nous sommes dans l’ère de l’immédiateté et la pratique de l’immobilier devait changer.
Les réseaux de mandataires, le UBER de l’immobilier
Assis sur son statut, le modèle de l’agence se pensait intouchable. Il n’a pas vu venir un modèle plus souple et surtout plus ambitieux. L’erreur est toujours la même. Comme les taxis pour Uber ou les succédanés de la marque américaine. Comme les restaurants avec le fast-food. Ou bien encore comme les compagnies aériennes avec le low cost. Un modèle doit toujours garder une certaine vigilance pour les challengers. Un jour, une idée germera et fera son chemin.
Pour 1000 révolutions annoncées de l’immobilier, une viendra sans doute concurrencer le pouvoir en place. C’est légitime et plutôt sain. Les réseaux de mandataires sont aujourd’hui extrêmement nombreux et puissants. Les conseillers travaillent depuis chez eux, ils sont mieux rémunérés et peuvent évoluer sur toute la France munis de leur attestation collaborateur. La structure ne doit pas essuyer chaque mois les frais de loyers et de consommables: elle mutualise. Elle sera donc moins impactée en cas de contraction violente de la conjoncture.
Le modèle hybride, la voie du milieu
Le réseau Dr House Immo propose une solution mélangeant les avantages et les inconvénients des deux modèles. Avec un historique de réseau de mandataires, ce sont plus de 1300 conseillers partout en France à fin 2024. Mais ce sont également des Labs et des agences. Alors pourquoi revenir à un modèle physique, avec des enseignes, des locaux? Parce que cela peut rassurer certains clients, mais aussi parce que cela permet de mettre en commun, les moyens et les compétences. Précurseurs dans le télétravail, les réseaux sont aussi conscients des problématiques liées à l’isolement.
Avec des locaux positionnés stratégiquement, il est possible de tirer le meilleur des deux modèles. Là où l’agence est verticalisée sous les convictions d’un directeur d’agence, le Lab est horizontalisé avec des indépendants qui collaborent. En plus du modèle pur d’indépendants cela offre à chacun le loisir de trouver la formule qui lui sied. Il pourra ensuite allouer son plein potentiel à la réussite de son projet professionnel.