Le Nouveau gouvernement prend ses marques alors que se profile une nouvelle année. On avance un peu enfin après une année marquée par la dissolution, les JO, une ambiance un peu méfiante et contrastée. Le marché immobilier semble parti pour retrouver des couleurs (enfin). Acheteurs et vendeurs se retrouvent sur un terrain de jeu favorable à la transaction.
Nouveau gouvernement et nouvelles directions
Michel Barnier est le nouveau premier ministre de la France. Un pays qui a du composer pendant de longues semaines avec un gouvernement de transition. Il semble que le nouveau gouvernement soit enclin à répondre aux attentes des professionnels de l’immobilier. Avec une ministre qui prend son poste avec implication, on peut imaginer des scénarios aux agréables surprises. Car en effet Valérie Létard remplace le ministre délégué Guillaume Kasbarian, désormais ministre de la Fonction publique. Elle est ministre de plein droit, ce qui indique une volonté politique de faire du logement et donc de l’immobilier un sujet essentiel pour les dernières années au pouvoir du président Emmanuel Macron.
Avec en ligne de mire la prochaine présidentielle, on peut imaginer que le sujet est brûlant. En effet son apport financier, la TVA collectée et les prélèvements sur le secteur immobilier (90 milliards d’euros) est majeur. A l’heure ou on cherche à redresser le budget, ce n’est pas nul.
2025 devrait être une année profitable
2023 est déjà bien derrière nous. Avec son cortège de mauvaises nouvelles et d’inquiétudes, il semble qu’elle soit reléguée au rang de souvenir désagréable et rien de plus. Une année difficile comme on en connaît dans tous les secteurs. Après l’euphorie des années précédentes il était normal de voir les chiffres atterrir. En effet, il faut toujours un peu de pluie pour aller avec les jours de soleil. Une sorte d’équilibre immuable que l’on ne peut que constater. Les français ne vont pas changer de maisons toutes les semaines pour sauver les conseillers immobiliers ! Il aura suffit d’un peu de patience. On croise les doigts, mais cela se fait sans catastrophe majeure.
On pourra toujours arguer que le nombre d’agences a chuté. Mais qu’est ce qui se cache derrière ce chiffre ? Une évolution du modèle avec l’arrivée de réseaux de mandataires ? Un état de fait lié à la fin d’un cycle et des agences lessivées ? Une gestion peu avisée de la part des professionnels concernés ? Difficile de se prononcer. Mais la reprise théorique du marché devrait se faire avec moins de professionnels, et sans doute un tri qualitatif.
Savoir lire les indicateurs
Pour les professionnels de l’immobilier, cela devrait être plus simple ces prochains mois. Le durcissement du marché a permis à certains de se rendre compte que c’était un travail pour lequel ils n’avaient pas les armes. Et cela peut avoir un effet bénéfique. Moins de professionnel et surtout des transactions qui repartent. Certains conseillers attendaient cela comme une bouffée d’oxygène. Mais ce ne sera pas forcément simple. Il faudra continuer à proposer à nos clients un accompagnement solide et sans faille. L’immobilier renaît de ses cendres après chaque crise et il a toujours u ce réinventer. Nul doute que ces prochains mois seront comme souvent pleins de surprises, mais cette fois uniquement de bonnes surprises !