Il faut sauver les conseillers immobilier ! En effet, ils sont aujourd’hui confrontés à des problématiques multiples et on n’en est pas forcément conscients.
Il faut sauver les conseillers immobilier !
Il faut sauver les conseillers immobilier ! C’est un cri d’alerte qui est lancé aujourd’hui. En effet, les conseillers immobilier sont confrontés à des problématiques de plus en plus nombreuses. La formation est une première réponse. Elle leur permet de légitimer leur statut d’interlocuteur fiable. Les acteurs de la pseudo révolution immobilière sont aussi un danger tapis dans l’ombre. Avec des offres improbables et des gros et talentueux judokas en tête de gondole, ils instillent le doute dans la tête des conseillers. Mais aussi de leurs clients. Ces mêmes clients qui sont prêts à tout pour économiser des frais d’agence qui pour eux sont injustifiés.
Un métier encore mal aimé
Car c’est de cela qu’il s’agit. D’un vague problème d’argent. C’est pour cela que les acteurs de la vente entre particuliers sont aujourd’hui aussi actifs. Ils tentent par tous les moyens de passer outre les honoraires qui rémunèrent le travail d’un conseiller immobilier. Bien souvent ces situations se soldent par une vente réalisée par un professionnel. En effet, en se rendant compte du temps et de l’énergie que cela demande, les particuliers finissent par choisir de passer par les services d’un pro.
Mais il y a aussi les vendeurs de tapis, les vendeurs de rêves. Ils promettent tout et son contraire dans l’espoir d’en faire commerce. Celui ci vend une formation magique pour prendre des mandats, celui là une formation aux techniques ancestrales de la vente à des pigeons. Au final les réseaux sociaux pullulent de ces margoulins, qui annoncent à qui veut l’entendre que le métier est facile et qu’il peut se faire depuis son canapé. Pas étonnant que le particulier de son côté remette en question la légitimité des honoraires !
Un avenir à dessiner
La France est l’un des rares pays où le conseiller immobilier est aussi mal considéré. Alors que l’immobilier est en train de redémarrer, il faudrait prendre exemple sur le modèle américain. En effet, aux USA, le conseiller est le seul à pouvoir vendre, mais il doit avant cela passer un diplôme. Aujourd’hui, en France, n’importe qui peut vendre, le propriétaire peut vendre seul. Il ne paiera pas de TVA ce qui constitue un manque à gagner pour l’Etat. Mais plus grave encore, il peut communiquer sans DPE par exemple, ce qui fait de lui une exception. Avec la loi climat qui arrive, il y a fort à parier que cela devrait être corrigé. Souhaitons-le !