L’AMEPI est une idée simple. Cela signifie Association des Mandats Exclusifs des Professionnels de l’Immobilier. Elle a été créée en mai 2009 à l’initiative des grands réseaux d’agences et des trois syndicats nationaux. Mais en 2021, elle refuse encore les mandataires ? Que doit-on en penser ?
L’AMEPI est une idée simple
L’AMEPI est une idée simple certes, mais il fallait l’avoir. Dans un monde professionnel ou historiquement les conseillers et agents immobiliers sont indépendants, partager de l’information fait sens. En effet, c’est un milieu où cette information vaut de l’argent, alors sa circulation doit se faire dans les bonnes conditions. L’AMEPI c’est un peu la solution pour partager ses mandats, sauf que cela ne fonctionne pas toujours aussi bien en vrai que sur le papier.
Pourquoi exclure certains pro ?
C’est ce que l’on reproche principalement aux AMEPI. Organisées en association, ces regroupements ont tendance à exclure des réunions tous ceux qui ne sont pas formatés pour penser comme il le faut. Ainsi les AMEPI n’acceptent pas les mandataires indépendants dans la majeure partie des cas. C’est un préjudice pour la profession à partir du moment où les conseillers indépendants, de leur côté, véhiculent une vrai envie de partager.
Dans l’immobilier actuel, l’intercabinet aussi appelé inter-agence est de plus en plus important. Pour le client c’est la garantie d’un travail propre et réalisé à plusieurs dans son intérêt. Pour les professionnels c’est aussi un apaisement de la relation inter-professionnelle qui est bien souvent malmenée pour de mauvaises raisons. Quand on est en mandat exclusif, partager un bien de son portefeuille devrait être naturel. On a sécurisé la perception de ses honoraires, on doit désormais se tourner vers les solutions rapides pour notre client.
Des alternatives existent
Avec l’évolution des technologies, de nouveaux outils émergent. Ainsi l’application LICI propose-t-elle une solution qui ne discrimine pas les mandataires. Elle va permettre de partager de manière sécurisée les informations que l’on souhaite mettre en commun. Bien au-delà de cela, certains professionnels s’organisent sans association, ou sans application. La meilleure arme dans ce domaine reste la charte de déontologie.
Se former à la déontologie, c’est possible, c’est obligatoire, c’est pris en charge et c’est ici.
Respecter ses confrères comme on aimerait qu’ils nous respectent et placer les intérêts de nos clients au dessus du reste. Voila deux aspects de ce métier que les années à venir devraient nous amener à travailler ensemble ! Souhaitons-le.