Le Marché Immobilier est toujours surprenant. Après avoir battu un record en 2019, en dépassant le million de transactions, il a continué sur sa lancée. Logiquement un tassement est à prévoir. Mais quand on parle de marché, on peut difficilement parler de logique. Stéphane Escobossa, DG du réseau de mandataires Dr House Immo nous explique sa vision.
Le Marché Immobilier est difficile à analyser
Le Marché Immobilier est difficile à analyser. En effet, les habitudes et consommation des acteurs principaux, vendeurs et acquéreurs évoluent. Mais la Pierre reste un placement fiable. Avec les taux qui ont atteint des plus bas historiques, on a encouragé une démarche qui pouvait parfois être frileuse. Il y a eu beaucoup de choses dites sur le Marché Immobilier, une chose est sûre, il fonctionne par cycle. Plus le temps avance, plus l’information circule (et notamment grâce à la démocratisation d’Internet), plus ces cycles s’aplanissent.
Au final, il semblerait difficile aujourd’hui d’imaginer un effondrement de l’immobilier. Tout simplement parce que l’immobilier répond à un besoin essentiel : habiter bien et habiter mieux dans son ou ses lieux de Vie. C’est à cela que les conseillers et tout le staff du réseau Dr House Immo travaille au quotidien. Accompagner nos clients dans leurs démarches pour faciliter le déroulement de leur projet.
2022, une année d’élection
Cela fait plus de 15 années que j’exerce ce métier. J’ai vu passer plusieurs échéances électorales. Les attentats de 2012 et 2013, les gilets jaunes, le COVID, maintenant la guerre en Ukraine… A chaque fois on parle de crise, les médias se gargarisent avec des infos contradictoires, mais le Marché Immobilier reste solide. Alors oui, on peut parler des bulles et de la « crise de 2008 », mais cela reste tout de même anecdotique. En effet, malgré le fait que cette année 2022 soit un peu particulière, elle continue de valider le fait que les français ont pour premier rêve de devenir propriétaire de leur maison. On le constate tous les jours sur le terrain
Les indicateurs sont positifs
L’analyse de la FNAIM penche pour une accalmie, avec une activité qui se maintient. En clair, ce serait la fin de l’euphorie, mais après des années records, il est bien normal de souffler un peu, de prendre le temps d’habiter ses logements. Car on constate de plus en plus un raccourcissement de la durée d’occupation d’un logement. En effet, en France, on change plus facilement de logement depuis quelques années que par le passé. C’est un constat générationnel. Là où on constatait bien souvent que les acquéreurs avait un projet familial long terme il y a quelques décennies, la tendance est aujourd’hui plutôt à un habitat « jetable ». On habite, on profite puis on change. La mobilité est facilité