L’évolution de la location a été marquée par une forte volonté de protéger les locataires ces dernières années. Face aux marchands de sommeil, aux conditions insalubres, l’Etat a fait en sorte d’apporter certaines réponses.
La loi ALUR
En 2014 est parue la loi ALUR. L’acronyme poussé par la ministre Cécile Duflot signifie à l’époque Accès au Logement et Urbanisme Rénové. En effet, le logement est une priorité dans nos civilisations où l’on constate de plus en plus de mal logement. Si les SDF étonnaient dans les années 80, ils sont de plus en plus nombreux dans les rues de France à dormir dehors. Et ce n’est que la partie immergée de l’Iceberg. En effet, la fondation I Loge You alerte sur les niveaux dangereusement élevés de population vivant dans des logements insalubres. La volonté est de lutter contre les marchands de sommeil et de sévir contre ceux qui profitent de la détresse de leurs congénères. En effet, on estime qu’en France plusieurs millions de personnes sont ainsi touchées par le mal-logement.
L’évolution de la location
La location c’est un contrat pourtant facile. Je possède un logement, tu veux l’utiliser, on s’accorde. Mais les dérives constatées sont affolantes. Les loyers deviennent aujourd’hui pour certains un poste de dépense qui met en péril la santé financière des familles. Car il s’agit de toujours payer plus. Pour un meilleur quartier, pour une meilleure accessibilité, pour des commerces à proximité. C’est ainsi que la loi de l’offre et de la demande a rendu totalement inepte le marché de la location. Le Gouvernement français, sous la direction du ministère du logement (ou assimilé) a souhaité proposé des solutions. Réduire les demandes administratives lors de la présentation du dossier fait partie des moyens mis en oeuvre, réduire les préavis, protéger la trêve hivernale… Autant de mesures qui rendent la location plus humaines.
Les avantages du locataire
Le locataire peut rester locataire par choix. En effet, beaucoup estiment qu’acheter un bien immobilier c’est une chaine que l’on s’attache au pied. On ne paye plus un propriétaire, mais une banque. On peut comprendre cette vision court terme. Bien souvent on peut louer un appartement que l’on ne pourrait pas forcément s’acheter. Critères pratiques ou affectifs, c’est à l’appréciation de chacun. Le locataire est tout de même de plus en plus protégé. Comme un client, il bénéficie d’une situation où il paye et donc il est en droit d’exiger une certaine forme de qualité de service. Les lois vont donc dans son sens. Et pour les propriétaires c’est aussi un garde fou. La rentabilité d’un bien sur lequel on a investi est importante, mais pas à n’importe quel prix.